choupitali's reviews
360 reviews

Before We Say Goodbye by Toshikazu Kawaguchi

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3.0

Un nouveau tome qui continue d'exploiter cet univers, et bien que le concept demeure le même, c'est toujours aussi sympathique à lire.
La deuxième nouvelle m'a particulièrement touchée. 
Before Your Memory Fades by Toshikazu Kawaguchi

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3.0

Un opus à l'image des précédents, mais qui permet également de visualiser des scènes sous un autre angle, développant ainsi l'univers et les personnages que l'on connaît déjà. 
Tales from the Café by Toshikazu Kawaguchi

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3.0

Une suite qui reprend le même concept que le premier tome, mais tout en explorant d'autres sentiments. C'est toujours aussi plaisant à lire. 
Before the Coffee Gets Cold by Toshikazu Kawaguchi

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3.0

Un livre léger qui se lit très facilement, et dont le postulat est surtout un prétexte pour explorer des thèmes comme le regret, la peur d'affronter une épreuve dans sa vie, le deuil, etc.
Bref, plusieurs histoires, plusieurs tranches de vie, qui nous permettent de voyager au cœur du psyché humain.
La deuxième nouvelle est celle qui m'a le plus marquée. 
Morphotrophic by Greg Egan

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5.0

Certainement mon livre préféré de cet auteur jusqu'à présent. Durant la première moitié, j'ai adoré repérer des éléments pour construire des théories sur le déroulement de l'histoire, et j'ai tout simplement dévoré la deuxième partie.
Comme d'habitude avec Greg Egan, le thème est exploité jusqu'au bout, et même si j'ai réussi à deviner certaines choses à l'avance, le point culminant m'a tout de même réservé d'agréables surprises.
En bref, j'ai été fascinée par cette histoire, et elle restera longtemps dans un coin de ma tête. 
Le Comte de Monte-Cristo by Alexandre Dumas

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5.0

Le Comte de Monte-Cristo est certainement l’œuvre la plus connue d'Alexandre Dumas. Elle nous conte l'histoire d'Edmond Dantès, un jeune marin qui voit sa vie basculer en l'espace de quelques heures. Fraîchement promu capitaine du Pharaon et sur le point de se marier avec Mercédès, la femme qu'il aime, Edmond est arrêté pour trahison bonapartiste. À cette époque, c'est-à-dire en 1815, le crime est grave, mais le jeune homme est davantage un naïf, embarqué malgré lui dans une affaire qui le dépasse, plutôt qu'un comploteur. Malheureusement, Edmond se fait enfermer au château d'If, prison de laquelle personne ne ressort. Au fond de son cachot, il passe par plusieurs stades psychologiques, jusqu'à réfléchir à son évasion et à l'emploi de sa libération, car :

[...] quand on est sorti de prison et qu’on s’appelle Edmond Dantès, on se venge.

On peut diviser le livre en deux parties : l'emprisonnement d'Edmond et sa vengeance. Cette séparation correspond également à deux moments de sa vie, puisqu'au début de l'histoire, Edmond n'a que dix-neuf ans, tandis qu'à la fin, il en a environ quarante. Deux moments qui illustrent son évolution, passant ainsi de l'ignorance au savoir, de la simplicité à la richesse, mais surtout, de l'innocence au désabusement. C'est un homme brisé que nous suivons, cherchant à se reconstruire en détruisant ses adversaires.

En cela, la vengeance est d'une minutie incroyable. Absolument rien n'est laissé au hasard, et chaque personnage est un fil de cette immense toile tissée par le comte qui n'a plus qu'à faire vibrer la bonne corde selon ses désirs. Ainsi, aucune page n'est de trop puisque chacune d'entre elle permet d'établir les différentes relations qui serviront tôt ou tard.
Ainsi, le roman possède beaucoup de personnages, mais à aucun moment le lecteur ne se sent perdu, justement parce que tout est parfaitement orchestré. Si bien, que lorsque certaines figures refont leur apparition, on devine leur identité et quel sera leur rôle à jouer avant que tout cela ne soit explicitement écrit. Bien entendu, ces intuitions ne se font que dans les grandes lignes, et tout le génie se situe dans les détails.
À ce sujet, les personnages sont une force de ce roman. Chacun possède des sentiments, des motivations, et de ce fait, aucun acte n'est vraiment gratuit, qu'il soit bon ou mauvais. De plus, leur nombre nous offre une véritable fresque de tout ce que peut-être l'humain, rendant le roman si percutant. À noter que si notre morale nous fait apprécier ou détester certains personnages, elle est remise en question par le protagoniste en personne.

En effet, on ne peut que compatir au sort d'Edmond, savourant en même temps que lui chaque rouage de sa vengeance. Pourtant, il n'est pas exempt de défaut, et l'histoire nous montre à plusieurs reprises qu'il est prêt à franchir les limites de la moralité, notamment par l'idée que le comte possède le droit de vie et de mort sur les personnes à son service. Un aspect qui s'allie tout à fait à ses desseins, puisqu'en effectuant sa vengeance, il pense se substituer à la Providence, devenant donc la main de Dieu. Un état de fait que l'on est amené à remettre en question plusieurs fois, que ce soit par les paroles du comte, ses actes ou encore les imprévus sur son chemin.
Ainsi, le livre nous propose de réfléchir sur la notion de justice et ce qui en découle. Doit-on faire justice soi-même lorsque l'officielle nous a fait défaut ? Doit-on appliquer la loi du talion ? N'est-ce pas prendre le risque d'être aveuglé par la colère et la souffrance ? N'est-ce pas prendre le risque de toucher des innocents ? En outre, que reste-t-il une fois la soif de vengeance accomplie ? Comment se reconstruire après avoir œuvré à déconstruire autrui ? Est-il d'ailleurs possible de se reconstruire en travaillant à déconstruire autrui ? Le comte en tirera sa propre réponse, laissant libre au lecteur de choisir la sienne.

Finalement, malgré son contexte historique clair, Le Comte de Monte-Cristo est une œuvre intemporelle. Traitant de sentiments bien humains illustrés par une galerie de personnages fascinants, le roman offre une vraie réflexion sur la justice. On peut regretter quelques tournures de phrase un peu pompeuses, mais l'écriture n'en demeure pas moins captivante, tenant le lecteur en haleine à travers cette histoire d'une vie dont on ne peut sortir indifférent 
Vingt ans après by Alexandre Dumas

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5.0

Comme son titre l'indique, l'histoire se déroule vingt ans après Les Trois Mousquetaires

Les intrigues politiques et historiques sont beaucoup plus présentes dans ce roman, mais elles continuent de servir la caractérisation des quatre protagonistes. Ces derniers ont vieillis, et leurs chemins se sont séparés, mais malgré les épreuves du temps, leur amitié est toujours le mortier qui leur permet d'affronter les obstacles les plus difficiles.

Pour remplacer l'incroyable Milady, Dumas invente un nouvel antagoniste qui, animé par le bras de la vengeance, surgit tel un fantôme du passé pour obliger nos héros à faire face aux conséquences des actes de leur jeunesse.

Ce roman est à l'image de nos anciens mousquetaires : plus mûr, plus cynique, mais conservant tout de même cette étincelle de malice qui nous avait charmé. 
Les Trois Mousquetaires by Alexandre Dumas

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5.0

On ne présente plus Les Trois Mousquetaires, titre de roman connu dans tous les pays et possédant de nombreuses adaptations. Mais après être passée entre tant de mains différentes, que reste-t-il de l'œuvre de Dumas ? Un petit retour aux sources ne fait jamais de mal.

Les adaptations ont tendance à se focaliser sur l'affaire des ferrets de la reine, peignant nos protagonistes comme des héros exemplaires, un vernis qui ne peut s'éloigner davantage du véritable croquis.
En soi, le premier point n'est qu'un prétexte pour développer et mieux comprendre les personnages, car finalement, c'est la révélation qui arrive après ce voyage qui déclenche les enjeux les plus importants du roman.
Le deuxième point passe à côté de ce que l'auteur démontre dans son roman, à savoir le déclin de la chevalerie. Nos chers mousquetaires sont loin d'être immaculés moralement, bien au contraire, ils sont pétris de défauts. Mais malgré cela, le récit parvient à les rendre attachants et divertissants.
Pour cela, Dumas se repose sur son humour. On peut remarquer que chaque mousquetaire représente une classe sociale et s'illustre dans des vices particuliers. De plus, ils possèdent chacun un valet qui reflète la personnalité de son maître, ce qui nous plonge un peu dans un comique de théâtre. Si l'on ajoute à cela du comique de situation, des dialogues délectables, et la narration qui n'hésite pas à saupoudrer le tout d'une pointe d'ironie, on obtient le cocktail parfait pour passer un bon moment.

Un petit mot que le personnage de Milady, qui est tout simplement la meilleure antagoniste possible. Intelligente, charmante, sachant tirer partie de toutes les situations, elle est l'ennemi le plus redoutable de l'histoire. Voir une telle représentation de femme forte au XIXe siècle est une agréable surprise. 
Slaughterhouse-Five by Kurt Vonnegut

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3.75

Sous ses airs de roman de science-fiction, Slaughterhouse-Five est un récit qui ose nous parler des traumatismes de la Seconde Guerre Mondiale avec un humour absurde et cynique. Le récit en devient un véritable ovni dans lequel il est préférable de se laisser porter. 
La narration chaotique nous entraîne dans un voyage aussi désorientant qu'émouvant, et c'est une galerie de personnages uniques qui nous accompagne, Billy Pilgrim en tête bien sûr.