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A review by choupitali
Les Trois Mousquetaires by Alexandre Dumas
5.0
On ne présente plus Les Trois Mousquetaires, titre de roman connu dans tous les pays et possédant de nombreuses adaptations. Mais après être passée entre tant de mains différentes, que reste-t-il de l'œuvre de Dumas ? Un petit retour aux sources ne fait jamais de mal.
Les adaptations ont tendance à se focaliser sur l'affaire des ferrets de la reine, peignant nos protagonistes comme des héros exemplaires, un vernis qui ne peut s'éloigner davantage du véritable croquis.
En soi, le premier point n'est qu'un prétexte pour développer et mieux comprendre les personnages, car finalement, c'est la révélation qui arrive après ce voyage qui déclenche les enjeux les plus importants du roman.
Le deuxième point passe à côté de ce que l'auteur démontre dans son roman, à savoir le déclin de la chevalerie. Nos chers mousquetaires sont loin d'être immaculés moralement, bien au contraire, ils sont pétris de défauts. Mais malgré cela, le récit parvient à les rendre attachants et divertissants.
Pour cela, Dumas se repose sur son humour. On peut remarquer que chaque mousquetaire représente une classe sociale et s'illustre dans des vices particuliers. De plus, ils possèdent chacun un valet qui reflète la personnalité de son maître, ce qui nous plonge un peu dans un comique de théâtre. Si l'on ajoute à cela du comique de situation, des dialogues délectables, et la narration qui n'hésite pas à saupoudrer le tout d'une pointe d'ironie, on obtient le cocktail parfait pour passer un bon moment.
Un petit mot que le personnage de Milady, qui est tout simplement la meilleure antagoniste possible. Intelligente, charmante, sachant tirer partie de toutes les situations, elle est l'ennemi le plus redoutable de l'histoire. Voir une telle représentation de femme forte au XIXe siècle est une agréable surprise.
Les adaptations ont tendance à se focaliser sur l'affaire des ferrets de la reine, peignant nos protagonistes comme des héros exemplaires, un vernis qui ne peut s'éloigner davantage du véritable croquis.
En soi, le premier point n'est qu'un prétexte pour développer et mieux comprendre les personnages, car finalement, c'est la révélation qui arrive après ce voyage qui déclenche les enjeux les plus importants du roman.
Le deuxième point passe à côté de ce que l'auteur démontre dans son roman, à savoir le déclin de la chevalerie. Nos chers mousquetaires sont loin d'être immaculés moralement, bien au contraire, ils sont pétris de défauts. Mais malgré cela, le récit parvient à les rendre attachants et divertissants.
Pour cela, Dumas se repose sur son humour. On peut remarquer que chaque mousquetaire représente une classe sociale et s'illustre dans des vices particuliers. De plus, ils possèdent chacun un valet qui reflète la personnalité de son maître, ce qui nous plonge un peu dans un comique de théâtre. Si l'on ajoute à cela du comique de situation, des dialogues délectables, et la narration qui n'hésite pas à saupoudrer le tout d'une pointe d'ironie, on obtient le cocktail parfait pour passer un bon moment.
Un petit mot que le personnage de Milady, qui est tout simplement la meilleure antagoniste possible. Intelligente, charmante, sachant tirer partie de toutes les situations, elle est l'ennemi le plus redoutable de l'histoire. Voir une telle représentation de femme forte au XIXe siècle est une agréable surprise.