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safaeita's review against another edition
5.0
Compte rendu/ critique? en francais et en anglais.
Review in English and in French.
For English readers please scroll down a bit to find it.
French review
Parfois, je m'aperçois que je n'ai même pas l'habilité d'écrire tout ce que je pense dans mon propre journal intime, il y a toujours un sentiment de honte, de peur que quelqu'un arrivera à le lire, à me juger.
Pourtant a chaque fois que j'écris ce que je pense, j'ai un sentiment de force, de courage, de paix et de liberté.
Avoir la liberté d'écrire tout ce qu'on pense, c'est plus que courageux, cela paraîtra vulgaire, mais c'est humain, écrire ce que personne n'ose même pas dire, ce qu'on personne n'ose même à en penser et a en réfléchir, trouver le pourquoi et le comment.
Annie a ce pouvoir-là, de partager avec nous des pages en disant extraite de son journal intime, sans modification, sans corrections et sans jugement.
l'amour et la jalousie sont des sentiments naturels qu'on a tous senti, les exprimer de cette manière assez intsense donne aux autres femmes de l'espoir, car elles se sentent plus toutes seules vis-à-vis d'un sentiment profond et inconnu.
English review
Disclaimer: This is not a translation of the french review, it's just a different one.
Annie has a way with words, she's shocking, brave, and unapologetic.
In this short book, Annie describes a feeling we all came across at least once in our lifetime: jealousy!
Jealousy is a very perplexing feeling, to be in love means to be jealous, because we're all in a way still little children demanding attention only for us.
In more ways than one, this book has made me feel seen, I'm not alone in feeling miserable and crazy whenever I have jealousy over a romantic interest in someone.
Review in English and in French.
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French review
Parfois, je m'aperçois que je n'ai même pas l'habilité d'écrire tout ce que je pense dans mon propre journal intime, il y a toujours un sentiment de honte, de peur que quelqu'un arrivera à le lire, à me juger.
Pourtant a chaque fois que j'écris ce que je pense, j'ai un sentiment de force, de courage, de paix et de liberté.
Avoir la liberté d'écrire tout ce qu'on pense, c'est plus que courageux, cela paraîtra vulgaire, mais c'est humain, écrire ce que personne n'ose même pas dire, ce qu'on personne n'ose même à en penser et a en réfléchir, trouver le pourquoi et le comment.
Annie a ce pouvoir-là, de partager avec nous des pages en disant extraite de son journal intime, sans modification, sans corrections et sans jugement.
l'amour et la jalousie sont des sentiments naturels qu'on a tous senti, les exprimer de cette manière assez intsense donne aux autres femmes de l'espoir, car elles se sentent plus toutes seules vis-à-vis d'un sentiment profond et inconnu.
English review
Disclaimer: This is not a translation of the french review, it's just a different one.
Annie has a way with words, she's shocking, brave, and unapologetic.
In this short book, Annie describes a feeling we all came across at least once in our lifetime: jealousy!
Jealousy is a very perplexing feeling, to be in love means to be jealous, because we're all in a way still little children demanding attention only for us.
In more ways than one, this book has made me feel seen, I'm not alone in feeling miserable and crazy whenever I have jealousy over a romantic interest in someone.
trishkabob's review against another edition
5.0
"My talent for connecting the most disparate facts into a relation of cause and effect was prodigious."
anneliehyatt's review against another edition
5.0
Wow also so good and emotionally resonant. I'm glad that I read this at this point in my life!
cambar's review against another edition
4.0
Je crois que j’ai consommé légèrement trop d’Annie Ernaux d’un coup en enchainant Passion Simple, Un jeune homme et l’Occupation, donc j’étais légerment déçue de lire « encore la même chose » mais j’aime tellement son écriture et son attention à décrire les sentiments de folie qui la traverse sans honte. Je m’y retrouve. Dans ce livre là, l’idée qui a résonnée le plus en moi est la phrase forte, et je vais mettre un extrait plutôt que périphraser parce que c’est si justement dit en si peu de mot...
« Dans mes stratégies argumentatives, une phrase surgissait, qui me paraissait éblouissante de vérité, [...] j’étais satisfaite du choix des mots, de la formulation concise et j’aurais voulu proférer sur-le-chanp ma phrase « qui tue », transporter ma réplique travaillé, parfaite, du théâtre de l’imaginaire à celui de la vie. Faire absolument quelque chose et le faire tout de suite, sans pouvoir supporter le moindre délai. Cette loi de l’urgence qui caractérise les états de folie et de souffrance, je l’éprouvais constamment. Devaoir attendre le prochain appel pour lui assener la vérité que je venais de découvrir et de me formuler était intolérable. Comme si cette vérité pouvait cesser d’en être une au fur et à mesure que les jours passaient. »
Guilty.
En finissant le livre je me suis dit que j’aurais adoré que ça part dans l’absurde et qu’elle soit littéralement occupée par cette femme, mais bon... ce n’est pas le style.
« Dans mes stratégies argumentatives, une phrase surgissait, qui me paraissait éblouissante de vérité, [...] j’étais satisfaite du choix des mots, de la formulation concise et j’aurais voulu proférer sur-le-chanp ma phrase « qui tue », transporter ma réplique travaillé, parfaite, du théâtre de l’imaginaire à celui de la vie. Faire absolument quelque chose et le faire tout de suite, sans pouvoir supporter le moindre délai. Cette loi de l’urgence qui caractérise les états de folie et de souffrance, je l’éprouvais constamment. Devaoir attendre le prochain appel pour lui assener la vérité que je venais de découvrir et de me formuler était intolérable. Comme si cette vérité pouvait cesser d’en être une au fur et à mesure que les jours passaient. »
Guilty.
En finissant le livre je me suis dit que j’aurais adoré que ça part dans l’absurde et qu’elle soit littéralement occupée par cette femme, mais bon... ce n’est pas le style.