J'avoue au début je trouvais juste ce livre chelou (Clarisse clairement c'est sa faute). C'était un peu long à démarrer niveau émotions donc et j'ai mis un peu de temps à m'attacher à Montag mais oh là là à partir de la scène où Beatty fait comme un discours à Montag, c'est le feu (c'est le cas de le dire).

C'est vraiment pas mal poussé philosophiquement et en même temps j'ai pas eu l'impression de me faire embarquer dans une réflexion très encadrée, c'était très libre. Genre ça ouvre l'esprit sur des sujets, ça interroge mais (en tout cas c'est l'impression que j'ai eue) ça n'essaie jamais de donner une réponse claire. J'avais déjà adoré Le meilleur des mondes pour la réflexion qu'il m'a apportée sur l'équilibre entre le bonheur et la liberté mais je trouve que Fahrenheit ratisse beaucoup plus large en incluant plus l'état dans cette question et je sais pas vraiment pourquoi mais ça m'a fait du bien. Genre je suis ressortie avec une émotion satisfaite un peu sans explication donc c'était sympa. :)

(Puis Mildred ce PERSONNAGE AAAAAAAH sa relation à Montag elle est juste folle c'était trop bizarre et en même temps wow)