Ce livre me rappelle un livre qui me fascine mais que je n'ai pas lu : la famille, itinéraires d'un secret, qui parle d'une famille sectaire de 4000 personnes dans le 20e arrondissement de Paris. A ce qu'il parait l'autrice du livre parle plus d'elle même que de la famille en question donc je ne le lirai pas, mais Les Dames de Missalonghi m'ont offert un excellent substitut. En effet on se retrouve dans un clan composé de centaines de personnes répartis à différents endroits de l'Australie. Dans le livre on se concentre plus particulièrement sur une succursale de la famille, qui contrôle la vie d'une petite ville et on se rend compte que les femmes de cette famille font face toute leur vie à des règles sectaires, que ce soit au niveau des mariages où de leurs moyens de subsistance. Elles pensent néanmoins être protégées par la famille mais c'est plutôt une institution qui les contrôle et les maintient dans leur pauvreté. De plus elles sont odieuses entre elles et mériteraient un bon coup de massue du féminisme sur la tête. (l'extrait que je vous mets est une exception)

Livre court mais bien développé. Le début est tragique et ensuite ça se transforme en comédie. A prendre au troisième degré, ce n'est vraiment pas sérieux. Quand on lit les avis anglophones on apprend que ce livre est un plagiat du livre Le Château de mes rêves (The Blue Castle) de la canadienne Lucy Maud Montgomery.


« Ces dernières semaines, la chance lui avait souri bien plus que depuis presque quarante ans, et elle commençait à oser espérer que cette bonne fortune serait un filet d'eau devenant un ruisseau, plutôt qu'une éclaboussure s'enfonçant dans le sable. Mais ce ne peut pas être pour moi seule, se promit-elle. Je dois faire en sorte que cela nous englobe toutes. »