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A review by caramels
Le Diable amoureux by Jacques Cazotte
4.0
"Prose cannot, by its very definition and the way it is conceived and structered, be poetry, but the prose of Le Diable Amoureux didn't know that and became poetry anyway."
“J’ai révolté contre moi les passions les plus cruelles, les plus implacables ; il ne me reste de protection que la vôtre, d’asile que votre chambre : me la fermerez-vous, Alvare ?”
“Si, me dis-je à moi-même, pour parvenir au bonheur, je dois m’unir à un mortel, prenons un corps, il en est temps. Voilà le héros digne de moi. Dussent s’en indigner les méprisables rivaux dont je lui fais le sacrifice ; dussé-je me voir exposée à leur ressentiment, à leur vengeance, que m’importe ? Aimée d’Alvare, unie avec Alvare, eux et la nature nous serons soumis”
“Au pis aller, disais-je, je ne saurais la chasser du vague de l’air, s’il lui plaît de s’y tenir invisible pour m’obséder.”
“On entra chez moi, et je revis l’écueil de ma raison. Il avait l’air désintéressé, modeste, soumis, et ne m’en parut que plus dangereux”
“Je détournais les yeux pour ne pas le voir où il était, et le voyais partout où il n’était pas.”
“Tout ceci me parait un songe, me disais-je ; mais la vie humaine est-elle autre chose ? je rêve plus extraordinairement qu’un autre, et voilà tout.”
“L’homme fut un assemblage d’un peu de boue et d’eau. Pourquoi une femme ne serait-elle pas faite de rosée, de vapeurs terrestres et de rayons de lumière, des débris d’un arc-en-ciel condensés ? Où est le possible ?... Où est l’impossible ?”
“Dis-moi enfin, s’il t’est possible, mais aussi tendrement que je l’éprouve pour toi : Mon cher Béelzébuth, je t’adore... ”
“J’ai révolté contre moi les passions les plus cruelles, les plus implacables ; il ne me reste de protection que la vôtre, d’asile que votre chambre : me la fermerez-vous, Alvare ?”
“Si, me dis-je à moi-même, pour parvenir au bonheur, je dois m’unir à un mortel, prenons un corps, il en est temps. Voilà le héros digne de moi. Dussent s’en indigner les méprisables rivaux dont je lui fais le sacrifice ; dussé-je me voir exposée à leur ressentiment, à leur vengeance, que m’importe ? Aimée d’Alvare, unie avec Alvare, eux et la nature nous serons soumis”
“Au pis aller, disais-je, je ne saurais la chasser du vague de l’air, s’il lui plaît de s’y tenir invisible pour m’obséder.”
“On entra chez moi, et je revis l’écueil de ma raison. Il avait l’air désintéressé, modeste, soumis, et ne m’en parut que plus dangereux”
“Je détournais les yeux pour ne pas le voir où il était, et le voyais partout où il n’était pas.”
“Tout ceci me parait un songe, me disais-je ; mais la vie humaine est-elle autre chose ? je rêve plus extraordinairement qu’un autre, et voilà tout.”
“L’homme fut un assemblage d’un peu de boue et d’eau. Pourquoi une femme ne serait-elle pas faite de rosée, de vapeurs terrestres et de rayons de lumière, des débris d’un arc-en-ciel condensés ? Où est le possible ?... Où est l’impossible ?”
“Dis-moi enfin, s’il t’est possible, mais aussi tendrement que je l’éprouve pour toi : Mon cher Béelzébuth, je t’adore... ”