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A review by lessidisa
La Jungle by Upton Sinclair
5.0
Livre magistral et impressionnant.
On a du mal a croire qu’un tel manque de respect ait existé tellement c’est sordide. C’est curios on a tout le temps l’impression qu’ils sont au plus bas, depuis le tout début, mais en fait ils continuent toujours à s’enfoncer, car le système est fait ainsi.
Ce livre m'a rappelé plusieurs autres livres : un jour Jurgis croise un braqueur de coffre, c'est comme si il rencontrait Jack Black (Personne ne gagne), puis on nous dit que des entrepreneurs louaient des groupes de prisonniers par contrat (Autant en emporte le vent), je n'ai pas encore lu les Raisins de la colère mais il est clair que tous ces livres parlent de différentes facettes de la misère étatsunienne du 19e et 20e siècle. Le moment où Jurgis se retrouve seul, décide qu'il ne peut compter que sur lui-même et sa force de travail, et qu'il n'obtiendra jamais d'aide de personne, rejoint le personnage du Pousse-pousse de Lao She.
La fin est stimulante intellectuellement et nous rend socialiste. Moi ça me fait penser que la gauche ça va ça vient, peut-être qu'on en a encore pour quinze ans à se coltiner la droite mais un jour les gens en auront marre et les choses vont rentrer dans l'ordre, il faut faire preuve de patience.
Bref conclusion : ne jamais céder au rêve américain, ce n’est qu’un tissu de mensonges, maintenant pour voir les ravages qu'il crée au 21e siècle voir le film le plus déprimant que j'ai vu de ma vie : Rêves d'or (La jaula de oro) (attention après ça on n'a plus envie de vivre).
« Ona ne guérirait pas parce qu'elle était trop pauvre. »
« Contre les maux de ce monde, il possédait un remède infaillible qu'il prescrivait à qui voulait l'entendre. Face à la banqueroute commerciale, à des brûlures d'estomac ou à une belle-mère irascible, Tommy déclarait immanquablement, avec un clin d’œil malicieux : " Vous savez ce qu'il faut faire ? Voter pour les socialistes ! " »
« Il parcourait le pays, et, à la face du peuple, réclamait justice. Sa seule présence électrisait l’auditoire. Grand, squelettique, le visage amaigri par la lutte et les souffrances, il portait en lui toute la fureur de l'humanité outragée. »
On a du mal a croire qu’un tel manque de respect ait existé tellement c’est sordide. C’est curios on a tout le temps l’impression qu’ils sont au plus bas, depuis le tout début, mais en fait ils continuent toujours à s’enfoncer, car le système est fait ainsi.
Ce livre m'a rappelé plusieurs autres livres : un jour Jurgis croise un braqueur de coffre, c'est comme si il rencontrait Jack Black (Personne ne gagne), puis on nous dit que des entrepreneurs louaient des groupes de prisonniers par contrat (Autant en emporte le vent), je n'ai pas encore lu les Raisins de la colère mais il est clair que tous ces livres parlent de différentes facettes de la misère étatsunienne du 19e et 20e siècle. Le moment où Jurgis se retrouve seul, décide qu'il ne peut compter que sur lui-même et sa force de travail, et qu'il n'obtiendra jamais d'aide de personne, rejoint le personnage du Pousse-pousse de Lao She.
La fin est stimulante intellectuellement et nous rend socialiste. Moi ça me fait penser que la gauche ça va ça vient, peut-être qu'on en a encore pour quinze ans à se coltiner la droite mais un jour les gens en auront marre et les choses vont rentrer dans l'ordre, il faut faire preuve de patience.
Bref conclusion : ne jamais céder au rêve américain, ce n’est qu’un tissu de mensonges, maintenant pour voir les ravages qu'il crée au 21e siècle voir le film le plus déprimant que j'ai vu de ma vie : Rêves d'or (La jaula de oro) (attention après ça on n'a plus envie de vivre).
« Ona ne guérirait pas parce qu'elle était trop pauvre. »
« Contre les maux de ce monde, il possédait un remède infaillible qu'il prescrivait à qui voulait l'entendre. Face à la banqueroute commerciale, à des brûlures d'estomac ou à une belle-mère irascible, Tommy déclarait immanquablement, avec un clin d’œil malicieux : " Vous savez ce qu'il faut faire ? Voter pour les socialistes ! " »
« Il parcourait le pays, et, à la face du peuple, réclamait justice. Sa seule présence électrisait l’auditoire. Grand, squelettique, le visage amaigri par la lutte et les souffrances, il portait en lui toute la fureur de l'humanité outragée. »