A review by lessidisa
Alexis Zorba by Nikos Kazantzakis

2.0

Le narrateur, un espèce de philosophe, rencontre Alexis Zorba, un homme qui croque la vie à pleines dents et on suit leur amitié. Avec les fonds du narrateur ils ouvrent une mine et embauchent les locaux d'un village, en Crète. J'ai bien aimé le cadre de la Grèce. Ce qui a dû faire le succès du livre est la loufoquerie de Zorba. Autrement le thème principal du livre est le fait que les femmes soient des êtres inférieurs et autres misogynies, donc ce n'est pas un livre intéressant, ce sujet était déjà dépassé je pense à la publication du livre en 1946. Le récit est très lent.

Le meilleur dans ce livre c'est la couverture, un vrai chef-d’œuvre. Écoutez je n'avais pas prévu d'acheter et de lire ce livre mais je suis allée à une foire aux livres secondaire et il fallait bien repartir avec quelque chose.

Parfois, quand la parole ne lui suffit plus, il se redresse d'un bond et danse. Et quand la danse elle-même ne lui suffit pas, il pose son santouri sur ses genoux et se met à jouer.
Tantôt, c'est un air sauvage et on se sent suffoquer, parce que l'on comprend brusquement que la vie est insipide et misérable, indigne de l'homme. Tantôt, c'est un air douloureux et on sent que la vie passe et s'écoule comme le sable entre les doigts et qu'il n'y a pas de salut.

Mavrandoni se retourna, regarda son fils, fronça les sourcils.
- C'est mon fils, ça ? se dit-il. Cet avorton ? A qui diable est-ce qu'il ressemble ? Il me vient l'envie de l'attraper par le cou, de le soulever et de le frapper par terre comme un poulpe !

- La veuve...
Le mot s'immobilisa dans l'air. Du soir, surgit le corps dangereux et souple de la veuve.