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fionnualalirsdottir's review against another edition
Like the Adriana character in Woody Allen’s Midnight in Paris, many of us must wonder what it would have been like to live at the height of the Belle Epoque in France during the last decades of the nineteenth century. Reading Le Lys Rouge is like stepping back in time just as Adriana did; we get to walk about the streets of Paris with the beautiful Thérèse Martin-Bellème who is always impeccably dressed and usually in the company of writers, sculptors or poets. Thérèse’s world is not only fashionably literary, it is also very political and we understand quite early on how fascinated Anatole France must have been with French history and politics. Since he was a journalist as well as a writer, the novel is sprinkled with both political and artistic digressions ranging from an assessment of Napoleon Bonaparte to a critique of the 1879 Grèvy government, touching on the miseries of military conscription, the reconstructions of national monuments, the inadequacies of the Catholic church and the wonders of the Renaissance in between. Sometimes these digressions work beautifully, at other times they disrupt the smooth flow of the novel and seem more like an afterthought. But perhaps it is the novel which is the afterthought and it is the political and artistic discussions which are the most important elements in Le Lys Rouge since there isn’t really much in the way of plot. There might have been a more sensational ending but France chooses a more realistic one instead. This is essentially a snapshot of a period and as such, it succeeds perfectly.
For any Proustians reading this, there are interesting links. The novel is set in much the same period as A la Recherche du Temps Perdu. Anatole France is said to have been the model for the character Bergotte in Proust's work. Anatole France’s mistress had a literary salon which Proust attended and the character of the young writer Paul Vence in Le Lys Rouge resembles Proust himself. France’s mistress was famous for refusing to have any boring people attend her salon so she may be the model for Proust’s Mme Verdurin who had a similar rule for her salon. Like A la Recherche itself, this makes for a very interesting roman à clef.
For any Proustians reading this, there are interesting links. The novel is set in much the same period as A la Recherche du Temps Perdu. Anatole France is said to have been the model for the character Bergotte in Proust's work. Anatole France’s mistress had a literary salon which Proust attended and the character of the young writer Paul Vence in Le Lys Rouge resembles Proust himself. France’s mistress was famous for refusing to have any boring people attend her salon so she may be the model for Proust’s Mme Verdurin who had a similar rule for her salon. Like A la Recherche itself, this makes for a very interesting roman à clef.
sumwestly's review against another edition
dark
emotional
inspiring
reflective
medium-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? It's complicated
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? No
- Flaws of characters a main focus? It's complicated
3.0
j’ai aimé le roman et j’ai aimé le style d’A. France. le rythme du roman est assez inégal, il m’a parfois paru lent, et long, je l’admets. il s’accélère toutefois à partir du moment où la romance entre Thérèse et Dechartre devient plus claire, plus explicite.
bien que je ne m’identifie pas du tout au personnage de Thérèse, celui-ci est intéréssant. c’est un personnage qui n’a pas honte de ses sentiments ou de ses actions (dans le contexte du roman, bien sûr). elle est fière et n’hésite pas à faire savoir ce qu’elle pense, pour autant, elle n’est pas bavarde et garde pour elle certaines réflexions.
quant à J. Dechartre, qui n’est autre qu’A. France lui-même, il est poétique et entier. en effet, il aime Thérèse et ne l’aime pas à moitié. ce qui explique probablement sa propension phénoménale à la tristesse, la jalousie maladive et la cruauté envers sa bien-aimée comme envers lui-même, au moindre soupçon de trahison de la part de la comtesse Martin.
la fin a pour moi été plus rapide et plus légère à lire, j’ai pourtant été triste et touchée, quoi que pas mécontente, de la tournure qu’a pris la fin de la liaison entre nos deux protagonistes, beaux dans la douleur.
hormis l’amour, le roman traite du mondanisme dans les années 1890. évidemment, il est intéressant de lire les opinions des différents personnes sur Napoléon ou bien les enjeux politiques qui prennent place et se jouent au cours du moment, en les comparant avec la situation politique à l’époque. Notons la montée de l’antisémitisme dans les 1890s, paradoxalement au personnage, parfois un peu ridicule, de Schmoll (je crois que c’était lui) qui attribue sans vergogne tout bienfait à Israël et au peuple juif.
enfin, mention honorable aux personnages de Paul Vence, et Choulette, parfois presque comique, d’un point de vue XXIe…
bien que je ne m’identifie pas du tout au personnage de Thérèse, celui-ci est intéréssant. c’est un personnage qui n’a pas honte de ses sentiments ou de ses actions (dans le contexte du roman, bien sûr). elle est fière et n’hésite pas à faire savoir ce qu’elle pense, pour autant, elle n’est pas bavarde et garde pour elle certaines réflexions.
quant à J. Dechartre, qui n’est autre qu’A. France lui-même, il est poétique et entier. en effet, il aime Thérèse et ne l’aime pas à moitié. ce qui explique probablement sa propension phénoménale à la tristesse, la jalousie maladive et la cruauté envers sa bien-aimée comme envers lui-même, au moindre soupçon de trahison de la part de la comtesse Martin.
la fin a pour moi été plus rapide et plus légère à lire, j’ai pourtant été triste et touchée, quoi que pas mécontente, de la tournure qu’a pris la fin de la liaison entre nos deux protagonistes, beaux dans la douleur.
hormis l’amour, le roman traite du mondanisme dans les années 1890. évidemment, il est intéressant de lire les opinions des différents personnes sur Napoléon ou bien les enjeux politiques qui prennent place et se jouent au cours du moment, en les comparant avec la situation politique à l’époque. Notons la montée de l’antisémitisme dans les 1890s, paradoxalement au personnage, parfois un peu ridicule, de Schmoll (je crois que c’était lui) qui attribue sans vergogne tout bienfait à Israël et au peuple juif.
enfin, mention honorable aux personnages de Paul Vence, et Choulette, parfois presque comique, d’un point de vue XXIe…